mardi 20 avril 2010

Karaoké

Je me suis rendu compte récemment qu’après 7 mois passés au Japon, je n’avais toujours fait d’article sur le Karaoké, alors que c’est l’un des loisirs préférés de nos amis nippons. Je reprend donc mon clavier une fois de plus pour réparer ce tort (bon, je sais, j’exagère peut-être un peu en parlant de tort :p ).
Lorsque je parle de karaoké, vous vous imaginez peut-être, comme c’est le cas en occident, un grand bar ou l’on peut boire un verre et éventuellement chanter une chanson de son choix devant toutes les autres personnes présentes à ce moment. Comme vous pouvez vous en douter, ce n’est pas le cas au Japon. Le karaoké est un endroit qui dispose de plusieurs salles (plus ou moins insonorisées suivant les établissements :p) et ainsi chaque groupe de personnes a son propre espace. Chacune des salles est pourvue d’une télé, de micros et il est possible de commander à manger et à boire. Ainsi, chaque groupe peut chanter ce qu’il souhaite (parmi les chansons disponibles bien évidemment, mais le choix reste quand même assez large) et il n’y a pas la peur de chanter devant des personnes que l’on ne connaît pas. Pour disposer d’une salle, il faut payer une sorte de forfait par personne et pour la durée pendant laquelle on souhaite rester (qui peut aller d’une heure à toute la nuit). Bien évidemment, plus on reste de temps et plus l’heure revient moins cher et les tarifs dépendent aussi de l’horaire, le plus cher étant le début de soirée.
Lors de mon voyage en Corée, j’ai pu constater que ce loisir est aussi très présent là-bas, même si ca ne s’appelle pas karaoké (qui est un mot japonais, ce n’est donc pas la même langue que le coréen :p) mais noreabang. Le principe y est identique, sauf que l’on trouve moins de chansons en japonais (il y en a quand même) et beaucoup de chansons coréennes (normal).
Comme je l’ai déjà mentionné, le karaoké est un des loisirs préférés des japonais, et je dois avouer que, m’y étant essayé quelque fois, j’aime beaucoup le concept et que je m’amuse à chaque fois, même si mes talents de chanteur ne sont pas très bons

lundi 5 avril 2010

K-1

Après une longue, très longue absence due au fait que je suis rentré chez moi pendant les vacances, je reviens vers mon blog pour le mettre à jour et raconter les derniers événements Tokyoïtes.
Ainsi, avant-hier, samedi, je suis allé avec quelques amis voir des combats de K-1 lors du “Fields K-1 World GP 2010 in Yokohama”. Pour ceux qui ne savent pas ce qu’est le K-1, je vais tenter d’en donner une brève description.

Le K-1 est un sport de combat qui regroupe des techniques empruntées a différents arts martiaux tels que le Karaté, le KickBoxing, le Muay-Thai, le Taekwondo, et j’en passe. Les règles utilisées lors des combats sont celles du KickBoxing, néanmoins, elles ont été simplifiées, ce qui donne lieu à des matchs dynamiques (généralement) pouvant déboucher sur des KO. Les combats se déroulent en 3 rounds de 3 min chacun, à l’issue desquels un des combattants est déclaré vainqueur, si bien sur, il n’y a pas eu de KO entre temps. S’il y a égalité, les combattants s’affrontent pour 2 rounds supplémentaires. Le système de notation à l’issue de chaque round est assez bizarre je trouve: Celui qui a en quelque sorte mené le round, c’est-à-dire qui a donné le plus de coup et qui s’est illustré globalement, reçoit 10 points. L’autre combattant reçoit 9 ou 8… points en fonction de sa performance.



Jérôme Le Banneur (à gauche) voulant faire peur à son adversaire

N’ayant jamais assisté à ce genre d’évènement avant, j’ai trouvé cela intéressant et globalement, les mises en scène faites pour la présentation des combattants et leurs entrées sont assez sympas. On a pu assisté à des combats intéressants, dont les combats pour les titres de champion poids lourds (-100 Kg) et champion super poids lourds (plus de 100 Kg).

Badr Hari qui fait son entrée

Je tiens aussi à préciser qu’il y avait un marocain (né aux Pays-Bas) qui participait à ce grand prix, et quelle n’a pas été ma surprise de constater qu’il est en fait très populaire: les japonais et surtout les japonaises n’arrêtaient pas de hurler son nom pendant son combat. J’ai appris par la suite que son palmarès n’est pas mauvais et qu’il a été le premier vainqueur du titre de champion poids lourd lors de sa création en 2007.

En résumé, je dirais que c’était très intéressant d’assister à un pareil évènement, même si c’était un peu long par moment, notamment lorsqu’ils ont rendu hommage à un japonais qui prenait sa retraite, un hommage qui a duré plus d’une demi-heure.


Je tiens à remercier Jérôme pour m'avoir donné ses photos, sans qui je n'aurais pas pu avoir des photos zoomées aussi près :p